Histoire de la Mando'a

Bonjour a tous.

Etant un grand fan de Role Play, et desespéré de voir cette partie vide de vos créations, j ai decidé de commencer et d ouvrir la voie.

Avec l aide des souvenirs d Outkaster, dit le Magnifique, nous sommes en train de rédiger une "histoire" des Mando'a... salivez, j ai vu les ebauches, ca part treeeees bien!

:lol:

Amicalement

Premier Chapitre

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine …

L'Empire règne à travers toute la galaxie, de Coruscant aux confins de la Bordure Extérieure. Le projet de l'Étoile Noire est encore inconnu des Rebelles, et ceux-ci ne sont qu'une poignée d'idéalistes à plancher sur dessin les plans de leur prochaine organisation. Dark Sidious et son apprenti croient en avoir fini avec les Jedi, et la Grande Purge n'est pour eux qu'un mauvais moment de passé. Ils peuvent désormais se contenter de régner sur des milliers de mondes à la fois, sans s'inquiéter de quiconque.

Vrai ? …

Faux. Aux frontières de la Bordure Extérieure, subsiste un secteur encore rebelle aux Impériaux, contrôlé par les derniers représentants d'un des plus puissants peuples d'autrefois, les Mandaloriens. Ceux-ci ont grandement aidé Palpatine au temps de l'Ancienne République et de la Guerre des Clones, en entraînant ses clones mais aussi par le biais de leur propre flotte qui servit de temps à autres, principalement pour des missions que l'Armée Clone ne pouvait effectuée pour des raisons légales. Pour cette aide, le Seigneur Sith les a laissé tranquilles pour la vingtaine d'années qui suivi la fin de la Guerre des Clones, mais cette époque de paix semble révolue et pour les Mandaloriens, l'heure du combat a sonné, à nouveau…


Depuis des mois, les Impériaux envoient sans cesse de nouveaux messages aux diplomates mandaloriens, leur ordonnant de rejoindre le giron de l'Empire, eux et leur flotte. Et bien que conscients de leur désavantage, jamais les guerriers de Mandalore n'accepteraient de plier l'échine devant ce tyran qui les a déjà trompé une première fois, eux et toute l'Ancienne République… En réponse à cette "mutinerie", Palpatine envoya l'Escadron Blackhole avec à sa tête, son étrange serviteur du même nom pour mater la rébellion. Une dizaine de Destroyers Impériaux, quelques centaines de chasseurs Tie…

Pas de quoi faire peur aux Mandaloriens. Avec leurs Croiseurs Maraudeur et leurs nombreuses corvettes, bien moins puissantes mais plus polyvalentes, les guerriers commencèrent une véritable guérilla dans leur propre territoire, envoyant les Impériaux sur autant de pistes différentes que possible, organisant de véritables embuscades contre les Destroyers seuls. En quelques semaines à peine, les Impériaux avaient perdu près de la moitié de leurs Destroyers, ne détruisant qu'un ou deux appareils mandaloriens. Leur plan pour gagner du temps avait fonctionné à merveille, les chantiers spatiaux de leur monde natal, Mandalore, avait produit à plein régime pendant tout le temps écoulé ; pas moins d'une demi-douzaine de corvettes avaient été construites, en plus de quelques croiseurs. Obligeant toujours les Impériaux à les suivre in extremis dans les tréfonds de l'espace, le Commandant Poussin organisa la retraite des unités déjà en service jusqu'en orbite de Mandalore, où les attendaient les vaisseaux fraîchement sortis des chantiers spatiaux, qui étaient sous le commandement de Fayk, autre haut-officier de l'armée au service du Grand Mandalore Freelancer.

L'Armada Mandalorienne se retrouva ainsi en attente des troupes impériales, prête à défendre sa terre natale contre l'envahisseur.

Deuxième Chapitre

Sortant de l'hyperespace, l'Escadron Blackhole apparu dans la plus parfaite reproduction de trou noir qu'avait été capable de simuler le commandeur impérial. Face aux six Destroyers Impériaux qui faisaient plus d'un kilomètre de long, se trouvaient presque autant de croiseurs et plus d'une dizaine de corvettes, chacune ne dépassant pas les quatre cent mètres dans le meilleur des cas. Et pourtant, pourtant, les Mandaloriens avaient la ferme intention de protéger leur mère patrie de l'attaquant…

Les premiers coups de turbolaser éclatèrent des deux côtés presque simultanément, à la différence que plusieurs dizaines d'escadrons de Tie sortirent des hangars impériaux au même moment. La moitié écopèrent des tirs de turbolaser, mais une grande partie réussit néanmoins à se frayer un chemin jusqu'aux appareils adverses…


" - Commandeur Poussin ! Nos vaisseaux sont à portée de tirs des chasseurs ennemis !

- Ordonnez aux corvettes légères et aux frégates de s'occuper des chasseurs. Que nos croiseurs soient à l'abri des tirs ennemis, ils doivent déjà résister aux tirs de turbolaser, ça suffira… "

À l'extérieur du vaisseau, on voyait déjà les essaims de chasseurs Tie qui arrivaient vers les imposants croiseurs, qui tentaient vainement de détruire les écrans déflecteurs du vaisseau…

" - Donnez quelques coups de turbolaser dans le tas, histoire d'éclaircirent leurs rangs. Dites aux corvettes de se dépêcher, nous n'avons pas que ça à faire !

- Très bien, Commandeur…

- Commandeur, une communication du Mandalore en second, Fayk.

- Activez. "

Se désintéressant presque aussitôt des écrans tactiques, il reporta son attention vers la représentation de son confrère et ami.

" - Alors, comment ça se passe, Poussin ? On dirait que leurs chasseurs t'ont prit pour cible…

- Ouais, justement, et c'est à toi de venir défendre mon petit cul… Alors dépêches-toi !

- Ouais-ouais, t'inquiètes, on arrive. " Le Mandalore en second, comme il se faisait appelé, prenait une allure particulièrement détendue pour la situation qu'ils vivaient... Sourire aux lèvres, l'air rêveur, Fayk reprit ;

" - N'empêche, comme ça, leurs canons vont finir par venir à bout des nôtres. Qu'est-ce que tu proposes ?

- L'implosion ! Ni plus, ni moins…

- Ah ouais ? Hmm, peut-être que t'as raison… Alors, on se les fait vite-fait ?

- Tu parles !

- Allez, je donne les ordres. Prépare tes croiseurs à suivre la manœuvre…

- Oh, hé, ça va, Mon Commandant ! C'est quand même moi, ici, l'officier le plus vieux…

- Mais c'est moi le plus gradé.

- Même à ça !

- Làlàlà, fais pas chier et fais ce que je te dis ! "

La communication prit fin brusquement et c'est dans un grognement imperceptible que le Poussin attendit le signal pour séparer les croiseurs. Lorsqu'il vit les corvettes et vaisseaux plus légers se séparer en quatre groupes distincts, suivant deux angles perpendiculaires, il envoya aussitôt les croiseurs suivrent les autres vaisseaux mandaloriens. Les croiseurs mandaloriens ne pouvaient plus faire feu durant ce court instant de déplacement, mais les Destroyers auraient encore plus de mal à calibrer leurs turbolasers sur les cibles qui se séparaient dès lors à droite, à gauche, en dessous et en dessus de leur flotte. Il fallu à peine quelques minutes aux Mandaloriens pour effectuer leur manœuvre, repositionner leurs croiseurs et recommencer à tirer des salves répétées vers l'ennemi. Les Impériaux, au contraire, avaient perdu toute coordination, tentant de se recalibrer sur un groupe de vaisseaux au hasard, ce qui eut l'effet escompté par les Commandeurs ; les puissants Destroyers s'agitèrent dans tous les sens, trois d'entre eux venant même à entrechoquer leur coque l'une contre l'autre… Impacts titanesques, explosions flamboyantes, ils perdaient tous le contrôle de leur appareil, venant à entrer en contact avec deux des autres mastodontes encore en service. Ne restait plus qu'aux Mandaloriens de terminer le travail, continuant de pilonner les destroyers à la dérive.

Aux Impériaux, ne restait plus que le Singularité, le vaisseau amiral de la flotte et commandé par Blackhole en personne. Néanmoins, il semblait fort peu probable qu'avec un seul Destroyer, face à un ennemi aussi parfaitement coordonné et déjà en avantage numérique, le mystérieux Blackhole puisse changer quoi que ce soit au cours de la bataille…


" - Radios, annoncez au Mandalore Freelancer que l'ennemi est vaincu. Il ne reste plus que le vaisseau-amiral de la flotte, sérieusement endommagé… Nous attendons toujours la réponse de sa rédition.

- Commandeur Fayk… Nos senseurs détectent quelque chose d'anormal.

- C'est-à-dire ? "

À l'extérieur du vaisseau, on croyait voir le Singularité pulser d'une étrange lumière blanche, qui revenait à intervalles réguliers, d'abord très lentement, puis de plus en plus rapidement… Sur un vaisseau de la taille d'un Destroyer, c'était un spectacle pour le moins troublant, voir terrifiant ou merveilleux, selon le point de vue.

" - C'est-à-dire, cela… C'est différent de l'énergie utilisée par les turbolasers, nous ne savons pas ce que cela peut être.

- Communication avec le Commandeur Poussin.

- Voilà.

- T'as idée de ce que ça peut être ?

- Aucune, l'ami. Et j'ai pas franchement le goût de le savoir.

- Commandeurs ! Nous recevons un message crypté venant du Singularité !

- Traduction ?

- Bye Bye …

Troisième chapitre

Le choc fut pire que tout ce qu'avait pu supporter les Destroyers impériaux, quelques minutes plus tôt. Quelque chose, d'inconnu et de complètement différent à tout ce que les Mandaloriens avaient pu faire face jusqu'alors, frappa avec une force inouïe dans un rayon se limitant avec une extrême précision aux limites de l'armada mandalorienne. Ce n'était pas qu'une simple explosion, qu'une simple vague d'énergie subluminique qui les frappait de plein fouet… C'était quelque chose d'encore plus abstrait, de fondamentalement différent et plus puissant. L'armada fut bien plus que balayée par la vague d'énergie ; elle fut littéralement transportée, envoyée dans les profondeurs de l'hyperespace. Du moins, c'était ce que crurent les analystes durant les premières minutes…

Plusieurs corvettes parmi les plus légères ne résistèrent pas au choc, ce qui provoqua ni plus ni moins leur annihilation, les envoyant se perdre dans quelques mondes parallèles encore plus abstraits. Mais le gros de la flotte mandalorienne passa ainsi dans un vortex spatio-temporel, ou appeler cela comme vous voulez ; ils faisaient plus que traverser l'espace à une vitesse folle, ils changeaient complètement de dimensions… Le changement était trop flagrant pour les ordinateurs des vaisseaux, et les plus élémentaires mécanismes se mirent à flancher, les uns après les autres, transformant l'énorme flotte en un cimetière de vaisseaux en panne.

Pour les Mandaloriens comme tel, les choses n'allaient guère mieux. Dans les cabines, les systèmes de gravité artificielle avaient flanché dès le départ, les laissant en proie aux mouvements dangereusement brusques qu'effectuaient les navires dans l'hyperespace dimensionnel. Les hommes se retrouvaient à valser dans les airs, se frappant les uns aux autres, ou sur les murs, ou en recevant quelques pièces de mobiliers sur la gueule… Au rapport, plus de deux cent d'hommes étaient morts aux suites de ces blessures. Sur un total de deux mille survivants, dans les plus optimistes des estimations.

Et dans tout ça, restaient bien sûr les deux héros de l'histoire, Poussin et Fayk.

" - Analyste, quel est l'état de la flotte ?

- Euh, monsieur… Les ordinateurs ne répondent plus. Nous n'avons presque plus aucune énergie, sinon les générateurs de secours des croiseurs. Il semblerait que tout le reste ait été absorbé ou … enfin, tout a disparu !

- C'est quoi c'bordel… " Poussin prenait peu à peu conscience de l'ampleur du désastre qui venait de se produire. Désastre, phénomène inexpliqué…

" - Et j'imagine qu'on est bien loin de notre Mandalore ? " demanda Fayk à son propre analyste, voyant à la baie vitrée que l'espace autour d'eux était bien différent de ce qu'on pouvait voir aux alentours de leur planète.

" - En effet mais… Nous n'avons pas vraiment de moyens de savoir où nous sommes.

- Très bien. Rétablissez les communications, en priorité avec le croiseur du Commandeur Poussin, que nous coordonnions le reste des opérations. J'attends votre rapport, fit-il finalement en quittant son poste de commandement pour aller vérifier le reste de la Corvette Maraudeur qu'il commandait. Il n'y avait eu qu'un mort à son bord, un brave homme la tête écrasé par la queue d'une torpille à proton qui avait échappé à ses ganses de protection… À son honneur, ils pouvaient certainement dire qu'il avait sauvé le navire d'une avarie sérieuse, voir mortelle.

Le reste de ses hommes allaient plutôt bien, dans l'ensemble, de même pour la grande majorité des soldats à bord du croiseur de Poussin, bien que ce fut moins évident de faire la vérification pour près de huit cent hommes…

" - Communications rétablies, Commandeur.

- Bien. Poussin, tu me reçois ?

- Affirmatif. Finalement, j'avais plutôt raison de pas vouloir savoir qu'est-ce que c'était, hein ?

- Clair ! Enfin. Dans l'immédiat, on rapatrie nos gars ?

- Pour les vaisseaux qui le peuvent, oui, on les prend dans les hangars des croiseurs… On garde les corvettes les plus grosses dehors. La tienne, oui, en effet…

- Très drôle… Aller, fais ça, je mets mes hommes sur les scans extérieurs. On est bien loin de chez nous, dirait-on… "

Pendant plusieurs heures, Poussin s'évertua à rapatrier les plus petites des corvettes encore en état de fonctionner, envoyant chercher l'équipage des vaisseaux hors d'usage. Dans les hangars des croiseurs, les techniciens tentaient de modifier les systèmes de générateur pour envoyer toute la puissance des corvettes vers les moteurs des croiseurs, qui devenaient dès lors leur dernier chez-soi dans l'immédiat, voir pour bien longtemps…

" - Fayk ? On dirait que tout le monde est rentré, même si on en a perdu plusieurs en cours de route… Qu'est-ce que ça donne de ton côté ?

- Écoutes bien ça. D'après les ordinateurs de reconnaissance spatiale, on est dans un coin plus paumé encore que les recoins des Régions Inconnues… On ne reconnaît aucune étoile, aucune constellation, à des parsecs à la ronde. Selon moi, même, on ne gagnerait rien à envoyer des éclaireurs pour tenter de retrouver la route de Mandalore, c'est peine perdue… Ou bien alors, faudrait demander à ce satané Impérial de nous refaire le même coup, au risque d'arriver dans un coin encore plus perdu. Je sais pas trop ce qu'il nous a fait, mais par tous les Bantha, c'était quelque chose !

- C'est ça, ries donc… Alors maintenant, qu'est-ce qu'on fait !?

- Je sais pas trop. Aucun moyen de contacter le Grand Mandalore... "

C'était bien la première fois que Poussin entendait Fayk parler sur un ton aussi morne, dépressif.

" - Je crois qu'on devrait mettre pied à terre, trouver un endroit où s'établir. Une seconde Mandalore ? …

- Non. Non, on ne peut pas rester ici, il faut retrouver Mandalore, il faut …

- Eh, t'as écouté ce que je te dis, depuis le début ? " Fayk avait parlé abruptement, peut-être un peu trop à son goût, craignant la réaction de Poussin.

" - Tu le sais comme moi, les possibilités sont trop immenses, dans un univers… À supposer qu'on soit encore dans le même univers.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ! Bien sûr qu'on est dans le même univers. Et crois-moi, je retrouverai Mandalore, avec ou sans toi. "

Chapitre quatre


Et c'est ainsi que commença le Grand Schisme Mandalorien, qui mènerait plus tard à la Grande Dispersion. Mais commençons par le commencement. Pendant de longues semaines, les deux factions débattirent sur la question qui les titillait tant : devaient-ils, oui ou non, partirent à la recherche de Mandalore ? Ou bien rester où ils étaient, commencer une nouvelle vie… C'était un choix déchirant pour chaque guerriers présents : d'un côté, ils devaient accepter la possibilité qu'ils ne retrouveraient jamais la trace de leur ancien territoire, même en passant le restant de leurs jours à sa recherche. Et de l'autre, c'était une partie entière de leur passé, de leur histoire, de leur identité culturelle qu'ils choisissaient de laisser derrière eux… En plus du fait qu'ils laissaient Mandalore presque sans défense face aux Impériaux qu'ils avaient tenté de repousser, presque avec succès.

Mais de toutes manières, le temps qu'ils retrouvent leur ancienne maison, l'Empire aurait eut dix fois le temps d'annihiler tout le Secteur Mandalorien à la force de ses turbolasers. C'est principalement cet argument qui fit pencher la balance du côté de Fayk et de ses partisans, au détriment de Poussin et des siens, qui leurs étaient inférieurs en nombre, de quelques dizaines d'hommes au maximum. Néanmoins, en l'absence d'un chef-suprême, d'un Grand Mandalore, et du respect qu'avaient chaque Commandeur, l'un pour l'autre, ce qui les empêchait de tenter de prendre cette place par la force des choses, la situation finit par engendrer une mesure d'exception, que jamais encore on avait vue chez les Mandaloriens ; un groupe resterait, un groupe partirait.

Le temps qu'avait duré le Schisme, les hommes de Fayk avait réussit à trouver une planète viable, pleine de ressources et d'espoirs pour ceux qui avaient choisis d'affronter la réalité, de créer une nouvelle Mandalore.

Les partisans de Poussin, quant à eux, avaient finit par déterminer la meilleure direction pour tenter de retrouver Mandalore. Les familles qui les y attendaient, qui comptaient sur eux pour venir les aider dans leur lutte contre l'Empire… Ainsi que tout le passé que cette planète représentait pour eux. C'était ça, qu'ils voulaient retrouver, en laissant leurs frères et leurs amis sur ce nouveau monde, si accueillant et plein de promesses, et pourtant, si différent du monde qu'ils voulaient retrouver.

La Grande Dispersion pouvait commencer. La moitié de l'Armada Mandalorienne partie sous le commandement de Poussin et se dirigea vers un point, une Étoile du Berger qu'ils croyaient digne de les ramener chez eux…

C'est d'ailleurs à ce jour que fut créé le Calendrier Dispersionnaire. Je vous laisse deviner à quel événement il fait référence…

Cinquième Chapitre

Mandalore Seconde, comme avait été rebaptisée la nouvelle colonie, devint rapidement un monde en pleine expansion, développant une multitude d'industries afin de subvenir aux besoins et à la défense de leur nouvelle planète. En quelques mois à peine, plusieurs haut-gradés mandaloriens furent envoyés gouverner d'autres mondes sous la tutelle de l'Empire du Commandeur Fayk, Mandalore en Second. Parallèlement, les Faykistes, comme ils se plaisaient à se nommer, découvrirent rapidement de nombreux autres territoires habités, par de puissantes nations guerrières, commerçantes ou minières. Le Commandeur tenta d'établir de bons liens avec ceux-ci, loin de l'idée d'une expansion dans la guerre et le sang… Du moins, pas pour tout de suite. Ainsi, ils firent la rencontre des Seigneurs Magic et Eol qui plus tard, feraient partis de la Mando'a.

De leur côté, les Poussinets (ou enfin, le nom donné aux partisans de Poussin par les Faykistes) continuaient leur long périple à travers les étoiles, ne manquant pas, eux aussi, de découvrir que cette parcelle de l'univers était parfois peuplée par de biens étranges personnages, de toutes les races et de tous les tempéraments imaginables ; que ce soit Qaelarne ou Rhonin, les rencontres ne manquaient pas. La première Flotte Couveuse évoluait, petit à petit, bien moins rapidement que les Forces Faykistes ne le faisaient, mais les Poussinets étaient des nomades ; voyageant à travers les vents solaires sans jamais s'arrêter longtemps au même endroit, si ce n'était lorsqu'ils tombaient sur un gisement de minerai intéressant pour l'accroissement de leur flotte. Au fil des parsecs qu'ils franchissaient, la première Flotte Couveuse se sépara en plusieurs Corps Armés, et peu après commença la Guerre des Coqs ; conflit où se confrontaient Poussin et ses loyalistes, face à quelques fanatiques qui voulaient prendre le contrôle des vaisseaux mandaloriens. La Guerre des Coqs se termina de façon fort hâtive, dans une bataille des titans qu'avait orchestrée le Poussin d'une main de maître pour mettre fin à tout cela le plus rapidement possible. De là apparue la Flotte des Couveuses Unifiées, qui encore aujourd'hui fait figure de légende à travers l'espace.

Et, tandis que Fayk agrandissait son territoire et établissait sa réputation dans son petit coin de la 4e Galaxie, Poussin continuait son voyage, longtemps, très longtemps, jusqu'à arriver aux confins de la 1ère Galaxie, où tout s'arrêtait et où tout recommençait. Il avait entre-temps établit sa propre réputation, les gens le prenant pour un fou, qui traversait l'univers pour retrouver son monde natal, dont personne n'avait jusqu'alors entendu parler… Mais, néanmoins, les gens le respectaient pour ses qualités de chef de guerre et de meneur d'hommes.

Néanmoins, rendu au bout de l'univers, semblait-il qu'il ne pouvait plus vraiment progresser encore longtemps… Là où il était, dans les plus lointaines étoiles de la 1ère Galaxie, il voyait des choses que jamais encore il n'aurait cru possible, sur sa Mandalore natale, et après de nombreuses semaines de réflexion, il fini par comprendre que jamais, sinon dans ses rêves, il ne reverrait le monde qui l'avait vu grandir.

Et c'est ainsi que commença le long voyage du retour…

Sixième Chapitre

Croisant à nouveau ses nouveaux alliers, il leur jura que prochainement, ils entendraient parler du Poussin mais que pour l'instant, il devait repartir vers leurs compatriotes. Le temps du voyage, le Commandeur le passa presque entièrement à imaginer son discours de retour, un discours grandiose qui ferait oublier la débâcle qu'il avait subit dans ses recherches infructueuses… Il peinait, peinait de plus en plus, cherchant les meilleurs mots, les meilleures tournures pour que les Faykistes ne pensent même plus à rire de ceux qui avaient cru à l'impossible.

Et, une fois arrivés aux frontières du nouveau territoire mandalorien, les Poussinets firent connaître aux postes frontaliers le retour des Dispersonnaires… La nouvelle se répandit à travers les parsecs qui séparaient chacune des colonies mandaloriennes, jusqu'à l'oreille attentive du Commandeur Fayk.

" - Je ne croyais pas que tu reviendrais de sitôt, mon frère.

- Nous sommes arrivés au bout de l'univers et … en avons tirés les mêmes conclusions que vous. À la différence qu'il nous fallut deux ans pour se l'avouer… "

Le poids de la gêne, du remord même, pesait lourd dans ses mots.

" - Qu'importe. Maintenant, tout cela est chose du passé… Regardons vers l'avenir, plutôt. Qu'en dis-tu, l'ami ?

- Je … Mais je me suis trompé ! Je suis parti, loin de vous, alors que vous aviez raison sur toute la ligne, que Mandalore n'est plus de ce monde ! Ou plutôt, que nous ne sommes plus du même monde…

- En effet, c'est ce que nous avons fini par comprendre… Mais je viens de te le dire, Poussin. C'est du passé. Maintenant que vous êtes revenus, nous pouvons bien passer à autres choses, non ?

- … Oui. "


Le projet Réunification fut annoncé à travers tout le Territoire Mandalorien. Fayk et Poussin, les deux nouveaux Mandalore qui se partageaient le pouvoir d'un empire florissant et puissant, allaient tenter l'insurmontable tâche qui les attendait, depuis le tout premier instant où ils étaient arrivés dans ce nouveau monde. La reconstruction des Mandaloriens.

À travers tous les peuples qu'ils avaient rencontré, tous les combattants dignes par l'honneur et par la force que les deux Commandeurs avaient rencontrés jusqu'alors, on contacta ceux-ci pour leur proposer de devenir à leur tour membre de cette Alliance Mandalorienne, la Mando'a. Magic, Qaelarne, J0hn d0e, Rhonin, Eol. Tous acceptèrent de rejoindre les rangs de la nouvelle alliance mandalorienne, et leur nouvelle vie pouvait commencer…

Chapitre sept

La mise en place du projet Réunification se fit progressivement.

Pensé par Fayk, ce plan visait à réunir, sous une seule et meme banniere, les survivants du Grand Schisme. Faykistes et Poussinets se devaient d' enterrer les anciennes rancoeurs afin d' apporter une nouvelle dynamique à ce peuple venu des étoiles.

Après une longue entrevue de l' Etat-major des deux dirigeants, il fut convenu de la nomination d' un nouveau Mandalore, chef supreme à vie des Mandaloriens.

Fayk, de par son statut d'officier le plus gradé, mais aussi par sa justesse d'esprit relative à leur arrivée, fut nommé à la plus haute fonction de l' Empire.

Poussin, quant à lui, prit en main la destinée des relations exterieures. Grace à son Exode, le nouveau Commandeur avait pu créer un reseau de relation bien plus vaste et bien plus fourni que le mandalore Fayk.

S'ensuivit une vaste réorganisation de l'Empire Mandalorien.

La 4ème Galaxie servit de points de départ à l'unification. Grace à l'excellent travail de Fayk, les mandaloriens disposait alors d' un empire de planetes fort, vigoureux et dynamique, aux frontieres claires et aux relations proches en tous points amicales.

S'appuyant sur son instinct, Fayk invita Magic à se joindre à eux. Stipulant clairement que chacun garderait ses prérogatives sur son empire, comme la Charte Mando'a le stipulait, ce dernier prit vite fait et cause pour ce peuple autrefois décimé.

De son coté, Poussin entreprit de contacter ses lointaines connaissances pour, dans un premier temps, leur annoncer son retour parmi les sien et les remercier de leurs aides. Poussin n'oubliant jamais une main tendue dans la detresse, il prit sur lui de contacter deux petits seigneurs, rencontrés au début de son périple, qui lui avaient offert gite et couvert à son equipage, un soir de grande detresse. Qaelarne et Rhonin, ces deux seigneurs aux grands coeur furent conviés à rejoindre les rangs Mando'a, au meme titre que Magic.

N'existant aucune difference entre mandalorien, de par les richesses, le niveau technologique ou la puissance, le grade de "Taung", signifiant Egal en mandalorien, leur fut conferé.

Bien loin d'une assimilation par la force, caractéristique des mandaloriens des temps anciens, ce rapprochement et ce revirement d'une politique ancestrale -sous la houlette de Fayk et Poussin- cette reunion des 5 Seigneurs ancra dans le ciel étoilé de cette nouvelle galaxie le respect des valeurs d'amitié et d'honneur entre les membres des Mando'a, cette nouvelle banniere d'une alliance durable.

Chapitre huit

Cette 1ere réunion porta rapidement ses fruits: les empires etaient florissant, l'entente etait au beau fixe...

Rapidement, Fayk eut l'idée de créer un forum: lieu de rencontre privilégié, espace de détente, bar, salle du Conseil, tout y fut installé au mieux afin de satisfaire les représentants de chaque Taung, les émissaires d'autres empires ou encore de ces braves commercants sans qui l'économie d'une alliance ne serait guere reluisante.

Mais justement, rapidement, cette économie florissante des Mando'a attira les regards curieux, voir envieux de ses voisins.

La vigueur des chantiers spatiaux, tant par le niveau de production que par l'ésthetisme de la ligne des vaisseaux produits, mais aussi la force de la production minière des differentes colonies, soumit bien vite aux yeux de tous la puissance des Mando'a.

Un seigneur de la guerre, Batman, 91ème du nom, de la Féderation .Sign. en fut tout alleché. Evaluant les risques, espionnant discretement les planètes les plus proches, il ordonna à ses troupes de se préparer au combat.

Une flotte immense, une des plus grosses flottes de cet univers, se mit en branle.
Les soleils des systèmes traversés se refletaient sur les carlingues noircies par les apres combats passés de ces engins de mort.
La beauté splendide du cosmos contrastait avec la beauté macabre de cette flotte, en un maelström, en un kaléïdoscope du sort funeste promis à toute chose.

Sortant d'hyperespace à quelques parsecs des frontieres Mando'a, cette flotte fut aussitot repérée par les systèmes de défenses automatiques de l'Empire.

Alertant aussitot le Commandeur Poussin, Fayk entreprit de jeter dans la bataille la Nouvelle Flotte des Couveuses Unifiées, renforcée depuis le retour au bercail des Poussinets.

Se dirigeant vers les confins du système stellaire, grace à une technique de micro-saut en hyperespace, la flotte de Poussin prit place face à l'ennemi. Le silence de l'espace ne pouvait dissimuler l'apprehension des 2 commandants.

Face à l'une des plus grosse flottes que l'univers est porté, avec au commande un général éxpérimenté par des années de guerres, que pouvez donc reussir une flotte, certes importantes mais inéxpérimenté, avec à sa tete un commandeur plus habile balle au pied qu'a se battre?

Sentant le terrible préjudice que porterait la perte de la flotte aux mando'a, Poussin prit l'initiative. Ordonnant la préparation d'une navette, il se dirigea calmement vers les hangars de proue. Ca n'etait pas le moment de montrer de l'inquietude face aux regards apeurés des hommes d'équipages.

Une fois à bord, et après le Check-up de démarrage des systemes, Poussin pilota d'une main de maitre la navette, prouvant au passage qu'il n etait pas si rouillé que ca, entre les croiseurs et autres corvettes composant la Flotte des Couveuses Unifiées.

Arrivée à égale distance des deux flottes, Poussin enclencha le commutateur des systemes de communications et commenca à transmettre:

" A l'attention du Général Batman, 91ème du nom..."

Quelques heure plus tard, de retour à bord de son vaisseau Amiral La couveuse, Poussin vit avec satisfaction la nuée de vaisseaux adverses faire demi-tour et entrer tour à tour dans l'hyperespace.

Soupir de soulagement du Général... Cris de joies de l'equipage... Tout le monde rentrerait sain et sauf ce soir... Et les Mando'a disposerait d'un nouvel atout.

Que s'était il donc passé? Comment avait on pu transformer une future débacle en solide socle pour l'avenir?

Le Général Poussin avait convié le Général Batman à une entrevu, seul à seul, à bord de la navette.

Grand, élancé, Batman impressionnait ses interlocuteurs. Si ce n'est ce slip ridicule au dessus du pantalon ( :D ), sans doute une tradition de son peuple, la grande cape noir imposait le plus grand respect.

Autour d'un festin, copieusement arrosé de Bailey's ( Fabrication Mando'a de la planète Rakis X, tout droit reservé), les deux compères avaient eu le temps de se découvrir et de franchement s'apprecier.

Comprenant le désarroi dans lequel plongerait les Mando'a en cas de pertes de la flotte, Batman, d'une grandeur d' âme rare de nos jours, entreprit de se retirer.

Promettant de se revoir au plus vite, et de se tenir au courant des événements de chacun, ils se séparerent de bons coeurs, l'un avec la certitude de posseder un ami de plus, l'autre avec une caisse de cette somptueuse liqueur Mando'a sous le bras.

De retour sur Freelancer, nom de la nouvelle capitale de l'Empire, en hommage au dernier Mandalore de droit divin qu'avait connu Fayk et Poussin, l'équipage fut acceuilli en héros.

Fayk acceuillit Poussin, l'enlacant dans ses bras puissants, un énorme sourire balayant son visage.

"Allez...Vas y... raconte! .... Ne joue pas au modeste!"

Poussin, d'un sourire enigmatique, tourna le regard vers les étoiles et dirigea toute sa gratitude vers son nouvel ami.

Le seigneur Baltido, tel un Héraut annoncant la venue d'un messie, avait répandu la nouvelle aux quatre coins de l'Empire Mando'a. Le retour...

Apres quelques mois d'errance, lancé à la poursuite du bonheur, IL etait de retour...

Lorsque les sirènes d'alarmes retentirent pour signaler la sortie d'hyperespace d'une flotte, Poussin sut que le Grand jour etait arrivé. D'un geste, il ordonna de couper les sirènes et de mettre la ville au courant. S habillant prestement, il courut vers la salle de commandement des forces armées Mando'a.

En arrivant, quelle fut sa surprise en voyant tout le monde rassemblait la.. John, Shemale, Ibernatus, Goodspeed, Fayk, Magic, Di zurb, Eol, Mig et toshiro, sans oublier le petit dernier de la bande, Baltido... Tous etaient reunis pour feter le retour du heros.

D' un geste qui sous entend l'habitude du commandement, Poussin fit comprendre aux navires en orbite de baisser leurs boucliers et de désactiver leurs systemes d armes. Ce retour au pays ne serait pas sanglant.

Sourire aux levres.. Visages rayonnants...Gaieté... Les Mando'a retrouvaient leurs vertus.

"Messieurs, Madame, après avoir tant souffert de son depart, et apres avoir tant esperer son retour parmis nous, j espere que nous n'allons pas decevoir notre visiteur. Chacun connait sa tache. Allons y!"

Shemale partit à grandes enjambées vers son bar. John doe partit en courant appreter la salle du Conseil. Baltido dansait d un pied sur l autre, signe de joie evidente.. Tous les autres s'occupaient de rassembler les foules, de reunir les banquets, de diriger la manoeuvre des flottes... Tout se devait etre perfection.

Prit dans le tumulte, Poussin etait perdu. S'eloignant quelque peu du brouhaha ambiant, il prit le temps de s'assoir et de calmer son esprit..

Enfin.. Enfin.. enfin de retour...je n'y croyais plus... Batman...de nouveau reuni.. Les pensées submergeaient le petit coeur du Poussin, qui se laissa aller à pleurer de joie. Les larmes coulaient le long de ses joues, ruisselant vers ses levres, plissées en un sourire de joie sincere. Tout rentrait dans l ordre...

Ce moment de joie persistait partout... La joie et la bonne humeur etaient de retour...Il convenait d aller l acceuillir dignement...

Se dirigeant vers la salle du conseil, Poussin put se rendre compte du boulot effectué par les siens. Adressant un signe de la main à Shemale, pour lui dire de ne pas oublier de venir sieger, il constata que tout etait pret pour sabrer le champagne..

Passant la porte de la salle du conseil, il fut stupefait par cette vision...

Une longue table... 13 chaises...10 membres deja autour de la table...le petit baltido prenait deja ses marques...Accoudé à la lourde porte d'entrée, Poussin n'entendit pas Shemale arrivé...

Lui posant une main sur l épaule, et fier du spectacle d'union des Mando'a, Shemale lui fit comprendre qu'il etait l heure...Meme John, Magic et Fayk avaient prit place de facon à laisser la place du revenant libre...

Poussant ses vieilles cannes submergés par tant d'émotions, Poussin put prendre place à la tete des siens et s'affala sur sa chaise...

Escorté par les gardes d'elites du palais.. et suivit par son général de flotte, IL entra enfin...

Majestueux dans son costume d apparat, Il n avait pas prit une ride, ni un gramme.. Toujours fidele à l image qu on en avait de lui... Longue cape noire, slip noir bien en place, il se tenait la, immobile devant l assemblée, attendant sans doute de connaitre le verdict...

Le délégué du protocole allait prendre la parole, quand soudain, Poussin lui intima le silence...D'un geste ample, il désigna la chaise vide, situé a sa droite... Sans mot dire, Batman se dirigea vers elle...

Poussin, dans son trop plein d'émotions, ne put s'empecher de le prendre dans ses bras et de pleurer, comme au 1er jour...

Collé dans une etreinte émouvante, je lui chuchotai à l oreille:

"bienvenue chez toi mon ami... Tu m'as manqué tout ce temps"...

Et dans un grand cri de joie, Shemale fit sauté les bouchons!

Alors que son croiseur amiral sortait de l'hyperespace, le Seigneur Batman ordonna à l'ensemble de sa flotte de ralentir son allure.

Il se retourna et observa longuement l'ensemble des vaisseaux qui l'accompagnaient. Il ne pu s'empêcher de se remémorer le jour où il fut désigné commandant de cette flotte. Il savait au combien la tâche que lui avait confié le Seigneur Compso était ardue.

Il n'avait eu de cesse pendant ces longues années de tout faire pour en être digne. Il savait pouvoir compter sur le courage, la confiance de ses pilotes et avait souhaiter que chacun d'eux puissent l'accompagner dans ce qui serait certainement son dernier voyage.

Alors que l'ensemble de sa flotte se déployait autour de son croiseur amiral, ces pensées furent interrompues par un message en provenance de la passerelle principale.

L'obectif était enfin en vue. Le Seigneur fut tout à coup envahit par un sentiment étrange. Ces planètes dont il se rapprochait ne lui étaient pas étrangères. Leurs habitants en étaient les Mandoa's et il avait lui même été un des leurs avant que leurs routes ne se séparent.

Son commandant de bord lui indiqua qu'un grand nombre de flottes étaient stationnées aux alentours de la planète mère des Mandoa's, La Couveuse.

Curieusement, les flottes Mandoa's semblaient inertes. Le Seigneur Batman connaissait bien les Mandoa's et les savait par nature prundents. Alors pourquoi rester là, sans bouger...

Nul doute que les Mandoa's avaient été informés de sa venue et savaient le pourquoi de sa visite.

Il en eu définitivement confirmation lorsque son commandant de bord lui indiqua qu'il venait de recevoir l'autorisation de stationner sa flotte à proximité de leur planète mère.

Il fut surpris par l'armada présente. Parmi celles-ci, il discerna les pavillons des flottes des Seigneurs Poussin et John Doe mais aussi celle de son allié de longue date, le Seigneur Baltido. Ce dernier l'avait précédé et il savait maintenant qui avait annoncé son arrivée...

Accompagné de son seul général de flotte, il fut téléporté directement à proximité de la salle du conseil des Sages des Mandoa's.

Tous deux étaient là devant la grande porte du conseil, entourés des gardes armés Mandoa's et pourtant ils se savaient en sécurité.

Les deux lourdes portes de la salle du conseil des Sages s'entrouvrirent et son souffle fut un instant coupé. Il connaissait bien ces lieux pour y avoir siègé un long moment. Il y avait passé de longues nuits à débattre de l'avenir des Mandoa's en compagnie du Maître des lieux, le Seigneur Poussin. Ils n'avaient pas toujours été d'accord, mais leur amitié sincère et leur dévouement aux autres avaient toujours fini par l'emporter.

Il s'avanca et pu aisément discerner les visages de tout ceux présents autour de la table du Conseil. Le Seigneur Poussin et l'ensemble des Sages étaient là. Les Seigneurs John Doe, Shemale, Ibernatus, Goodspeed, Baltido et bien d'autres l'entouraient.

Tous semblaient n'être nullement surpris de sa visite, bien au contraire même.

Son émotion fut à son comble lorqu'il remarqua que seul deux chaises autour de la table étaient inoccupées. Ces deux chaises étaient l'une à côté de l'autre et l'une d'entre elles était celle qu'il occupait du temps où il était un membre de ce peuple.

Alors qu'il s'avancait en direction de son ami le Seigneur Poussin et que les sujets Mandoa's chargés du protocole s'apprétaient à prendre la parole, ce dernier leur intima de faire silence.

Sans quitter le Seigneur Batman des yeux, il tendit sa main droite en direction de la chaise qui fut la sienne.

Sans mot dire, Le Seigneur prit place à la droite du Seigneur Poussin.

La seconde chaise resterait à jamais vide.

Le clan des Mandoa's était enfin réuni...